<239>vous les faire tenir dans le courant du mois prochain, je me flatte toujours que vous pourrez les voir au printemps prochain dans toute leur beauté. Je le souhaite du moins bien sincèrement, puisque je n'ai rien plus à cœur que de contribuer à votre satisfaction, et de vous confirmer par là les sentiments distingués d'estime et d'attachement que je vous conserverai jusqu'à la fin de mes jours. Sur ce, etc.
52. AU MÊME.
Potsdam, 19 septembre 1773.
Monsieur le comte de Hoditz, la réponse que je vous ai faite en dernier lieu relativement aux fleurs que vous m'avez demandées était à peine partie, que, contre mon attente, mes jardiniers fleuristes sont venus m'avertir, à ma grande satisfaction, que toute la quantité contenue dans la liste que vous m'en aviez fait tenir vous pourrait être fournie d'ici, à une bagatelle près, que je n'estime pas vous intéresser assez pour vous faire perdre peut-être toute une année en la faisant venir de Hollande. Je n'ai donc rien de plus pressé que de vous dépêcher tout cet amas de fleurs dans les cinq caisses dont cette lettre est accompagnée, et à laquelle je joins ici une liste exacte et détaillée de toutes les fleurs y contenues; et, souhaitant au reste qu'elles vous fassent autant de plaisir qu'il m'en fait de vous les envoyer, je prie Dieu, etc.
53. AU MÊME.
Potsdam, 26 janvier 1774.
Monsieur le comte de Hoditz, vous parlez presque comme Voltaire dans votre lettre de félicitation du 14 de ce mois; mais vous