<240>pensez infiniment mieux que lui. Vous réunissez l'éloquence et le sentiment dans vos vœux au retour de mon jour de naissance, et c'est précisément cette combinaison qui me rend extrêmement sensible à tout ce que vous demandez au ciel en ma faveur. Oui, mon cher comte, je vous rends cette justice qu'il n'y a pas un mot dans tous vos vœux qui ne parte d'un cœur qui m'est très-sincèrement attaché et dévoué; et vous me rendrez en retour celle d'être persuadé qu'il n'y a ni bonheur ni prospérité que je ne vous souhaite du fond de mon cœur, et que l'intérêt que j'y prendrai sera toujours aussi vif et tendre que le sont les sentiments d'estime et d'amitié que vous me connaissez pour vous. Sur ce, etc.
54. AU MÊME.
Neisse, 23 août 1774.
Monsieur le comte de Hoditz, la lettre que vous m'avez écrite pour vous congédier de moi m'a d'autant plus attendri, que je connais la vérité des sentiments que vous m'y exposez. J'aurais sans doute souhaité que l'état actuel de votre santé et les circonstances vous eussent permis de vous arrêter plus longtemps auprès de moi; mais j'espère que, l'année prochaine, je pourrai avoir le plaisir de vous voir et de vous réitérer de bouche la part invariable que je prends à votre conservation. Et sur ce, etc.a
55. AU MÊME.
Le 9 novembre 1774.
bJ'ai appris, mon cher comte, que vous étiez malade et que vous aviez du chagrin, deux choses qui me font également de la peine.
a Voyez l'Épître au comte de Hoditz, t. XIII, p. 139-143.
b De la main du Roi.