<242>votre santé, et comptez que personne au monde ne saurait y prendre un intérêt plus vif et plus tendre. Sur ce, etc.
57. AU MÊME.
Potsdam, 27 novembre 1774.
Monsieur le comte de Hoditz, votre lettre du 18 de ce mois m'a de nouveau attendri; elle m'a fait sentir toute la rigueur du sort qui vous persécute. C'est une nouvelle expérience que le mérite n'échappe pas toujours aux caprices de la fortune. Mais le parti que vous prenez est celui d'un homme sage. Quoique nullement insensible à ces coups, vous n'en êtes cependant point abattu. Votre grandeur d'âme vous soutient dans les différents revers que vous éprouvez. Vous savez plier au temps et céder aux circonstances, et je me sais un gré infini de l'asile que je vous ai offert, et que vous venez d'accepter. Il est tout préparé, et il ne dépend que de vous de vous y rendre. J'attends ce moment avec empressement, et, si mes vœux sont exaucés, il ne tardera pas d'arriver. J'aurai soin d'y répandre toutes les douceurs possibles, et peut-être vous feront-elles oublier le passé et couler des jours plus tranquilles et heureux qu'à votre charmant Rosswalde. En attendant, je prie Dieu, etc.
58. AU MÊME.
Berlin, 20 décembre 1774.
Monsieur le comte de Hoditz, ne vous inquiétez pas sur la manière de m'exprimer votre reconnaissance de l'asile que je vous ai offert. Un cœur aussi sensible que le vôtre, c'est tout ce que