<247>Oui, mon cher comte, votre joie sur ma convalescence, qui, Dieu merci, fait tous les jours des progrès nouveaux et assurés, vos vœux à l'occasion de mon jour de naissance, tout me garantit la place que je continue d'occuper dans votre cœur, et qui fera toujours l'objet de mes désirs; et, s'il me reste encore quelque chose à souhaiter, c'est de voir, à mon tour, parfaitement accomplis tous les vœux que je ne cesse de former en votre faveur. En attendant, etc.
66. AU MÊME.
Potsdam, 4 mai 1777.
Monsieur le comte de Hoditz, je viens de recevoir de mon ministre d'État de Hoym le rapport ci-joint, que je suis bien aise de vous communiquer, afin que vous puissiez le lire et me le renvoyer ensuite. Ce n'est point encore ce que j'attendais; aussi ai-je demandé des explications plus claires et plus détaillées, qui ne tarderont vraisemblablement pas de m'entrer. Soyez donc tranquille et patientez-vous tant soit peu dans l'espérance que tout ira bien, ce que je souhaite autant pour ma propre satisfaction que pour la vôtre. Sur ce, etc.
67. AU MÊME.
Potsdam, 24 mai 1777.
Monsieur le comte de Hoditz, j'ai vu avec plaisir par votre lettre d'hier les nouvelles assurances que vous me donnez de votre attachement. Je vous en tiens bon compte, et vous recommande, à cette occasion, de vous ménager autant que possible, et surtout de ne pas vous hasarder au grand air avant que vous ne vous