<249>tranquille sans vous chagriner davantage. Sur ce, monsieur le comte, je prie Dieu, etc.
aUn peu de patience, mon cher comte; Rome ne fut pas bâtie dans un jour.
70. AU MÊME.
Potsdam, 28 juillet 1777.
Monsieur le comte de Hoditz, le mémoire pour l'arrangement de votre affaire de Rosswalde m'est parvenu par votre lettre d'hier. Vous pouvez compter que je m'acquitterai de la commission aussi bien que je pourrai. Tranquillisez-vous, en attendant, et prenez patience; vous savez que les choses ne vont pas si vite à la cour de Vienne qu'on le pense. Je parlerai, à mon arrivée en Silésie, au baron de Riedesel,b qui viendra me trouver le 20 d'août; je le garderai jusqu'au 24, jour de son départ pour Vienne, où il ne sera de retour que le 27, et, comme l'accès n'est pas très-facile chez les grands de ce pays-là, il lui faudra bien encore quelques jours pour saisir l'occasion d'insinuer le tout au comte de Kaunitz. Attendez donc patiemment la définition de votre affaire; j'en augure assez favorablement pour croire qu'elle se terminera bien et selon vos désirs. Sur ce, je prie Dieu, etc.
71. AU MÊME.
Potsdam, 4 août 1777.
Monsieur le comte de Hoditz, je remarque avec plaisir, par votre lettre d'aujourd'hui, le tendre intérêt que vous ne cessez
a De la main du Roi.
b Voyez t. VI, p. 159.