17. A M. DARGET.
Le 26 juin 1753.
Je suis fâché, mon bon Darget, que votre mal vous mette hors d'état de revenir chez moi. Je vous envoie ce congé que je ne vous aurais jamais accordé, si vous ne me l'aviez demandé. Vous me trouverez toujours porté à vous faire plaisir dans tout ce qui sera de ma compétence. Je souhaite de tout mon cœur que vous vous remettiez, et je vous remercie bien sincèrement de tous les services que vous m'avez rendus.
P. S. Je vous laisserais volontiers le fatras de mes sottises; mais il pourrait s'égarer après votre mort, et vous savez à quel point je crains de passer pour poëte.46-a
46-a Voyez t. X, p. II.