<XVII>Lorsque l'ouvrage de Frédéric, De la littérature allemande,a fut connu du public, plusieurs auteurs en publièrent des critiques, entre autres, Justus Möser, Jérusalem, Jean-Charles Wetzel, Rauquil-Lieutaud, Tralles, Afsprung, et Jean de Müller.b Lion Gomperz publia à son tour des Lettres sur la langue et la littérature allemande, relatives à l'ouvrage : De la littérature allemande. Dédiées à Sa Majesté le roi de Prusse. A Danzig, 1771, in-8. Nous avons tiré la réponse de Frédéric, du 6 septembre 1781, des Litterarische Nachrichten von Preussen, publiées par Goldbeck, Leipzig et Dessau, 1783, t. II, p. 232 et 233.
VIII. LETTRE DE FRÉDÉRIC AU GENERAL ELIOTT. (Octobre 1782.)
George-Auguste Eliott,c plus tard lord Heathfield, né à Stobbs en Écosse le 25 décembre 1717, général anglais et commandant de Gibraltar, s'illustra en défendant cette forteresse avec autant d'habileté que d'héroïsme contre les flottes combinées des Espagnols et des Français. Ce brillant fait d'armes eut lieu aux mois de septembre et d'octobre 1782. Le général Eliott mourut aux eaux d'Aix-la-Chapelle, le 6 juillet 1790.
A défaut de l'original, nous reproduisons la traduction anglaise de la lettre de Frédéric à cet officier, telle que lord Murray l'avait donnée au feld-maréchal comte de Kalckreuth. Elle nous rappelle l'empressement avec lequel le Roi témoigna son admiration au vainqueur de Laeffelt, au mois de juillet 1747. Voyez t. XVII, p. v, et t. XIX, p. 17 et 18.
a Voyez t. VII, p. v, et p. 103-140.
b Voyez J.-D.-E. Preuss, Friedrich der Grosse als Schriftsteller, p. 344-348.
c On écrit communément Elliot, mais c'est à tort. Voyez t. XIX, p. 161.