<607>

1. A LA COMTESSE DE SKORZEWSKA.

Potsdam, 11 février 1767.



Madame la comtesse de Skorzewska,

Je suis sensible à la lettre que vous m'avez écrite pour me marquer votre contentement des attentions qu'on a eues pour vous pendant le séjour que vous avez fait à Berlin. Mais, quelque disposé que je sois à vous faire plaisir, je ne saurais cependant en ce moment me prêter à faire faire auprès de Sa Majesté Polonaise l'insinuation que vous souhaiteriez, pour obtenir à votre mari une des starosties qui viendront à vaquer; et je me réserve d'autres occasions pour vous prouver le cas que je fais des prières qui me sont adressées de votre part. Et sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait, madame la comtesse de Skorzewska, en sa sainte et digne garde.

2. A LA MÊME.

Potsdam, 24 juillet 1767.



Madame la comtesse de Skorzewska,

J'ai vu, par votre lettre du 19 de ce mois, que vous seriez bien aise de savoir mon sentiment, s'il conviendrait que votre mari se chargeât des fonctions de maréchal que la confédération à former dans la Prusse polonaise voudrait lui déférer; et je vous dirai sans détour que, comme votre mari n'ignore sans doute pas ce qui saurait lui convenir à cet égard, je ne me trouve aucunement