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1. AU PRINCE HENRI.

Rheinsberg, 3 février 1737.



Mon très-cher frère,

Je vous suis infiniment obligé de votre souvenir, et des fromages que vous avez la bonté de m'envoyer. Je souhaiterais avoir quelque chose qui pût vous être agréable, afin de vous montrer, mon cher frère, que l'amitié que j'ai pour vous ne le cède en rien à celle que vous avez pour moi. Soyez-en bien persuadé, mon très-cher frère.

Je suis à jamais avec une sincère amitié,



Mon très-cher frère,

Votre très-fidèle frère et serviteur, Frederic.

>Mettez-moi, je vous prie, très-respectueusement aux pieds de la Reine, et assurez-la de ma part que personne ne peut lui être plus attaché que je le suis.

2. AU MÊME.

Remusberg, 24 septembre 1738.



Mon cher frère,

Je vous suis très-obligé de votre souvenir; c'est une marque que vous pensez encore aux absents. Nous ne les oublions pas,