<151>tendresses à Sophie, et dites-vous à vous-même que je vous aime de tout mon cœur.
Donnez-moi des nouvelles de Jordan,a et écrivez-moi des bagatelles.
8. AU MÊME.
Neisse, 28 mars 1745.
Mon cher Henri,
J'ai reçu votre lettre, qui m'a bien fait du plaisir. Mandez-moi toutes les balivernes qui viennent à votre connaissance; elles amusent plus que les choses sérieuses, dont j'ai tout mon soûl. Mandez-moi dans toutes vos lettres comment se porte notre chère mère, et comment va la santé de Jordan. Adieu, mon cher; quoique les opérations soient encore éloignées, je ne manque ni d'embarras, de souci, ni d'inquiétude. Aimez-moi toujours, et soyez persuadé que l'absence ni rien au monde n'effacera le cher Henri de mon cœur.
9. AU MÊME.
Neisse, 4 avril 1745.
Mon cher Henri,
Je suis bien aise d'apprendre par vous que la Reine-mère jouit d'une parfaite santé, et qu'elle est contente. Ce m'est une satisfaction de savoir également que vous vous divertissez bien. Continuez sur ce ton, et prenez patience. Vous m'écrivez que les gardes et les gardes du corps vont bientôt se mettre en marche;
a Voyez t. VII, p. 3-10; t. XVII, p. II, III, et 53-295.