<252>avec la Russie sera observée, que la bonne intelligence entre moi et cette cour sera permanente, que la ville de Berlin n'aura rien à craindre, et que tout ce que les troupes russes tenaient occupé de mes provinces sera évacué dans peu par elles. Ainsi, mon cher frère, restez ferme dans les mesures que vous avez prises, sans en altérer ni changer aucun point, et sans vous en laisser détourner par quoi que ce puisse être ....
129. AU MÊME.
Dittmannsdorf, 4 août 1762.
.... Je reçois dans ce moment une dépêche de Constantinople qui porte que le traité est signé, que les Turcs m'assisteront de toutes leurs forces, et porteront tout de suite la guerre en Hongrie. Je fais partir sur-le-champ la ratification du traité. J'espère donc que cela fera dans peu de temps une forte impression sur la cour de Vienne, que vous prendrez alors sûrement Dresde, et moi Schweidnitz, que, selon les circonstances, vous pourrez peut-être encore prendre Prague, si la garnison n'en est pas trop nombreuse, du moins prendre des quartiers d'hiver en Bohême, et moi en Moravie. Cela fera la paix, mon cher frère; mais nous ne l'aurons que vers le printemps qui vient ....
130. AU MÊME.
Péterswaldau, 19 août 1762.
Mon très-cher frère,
Je vous ai marqué notre petite bataille;a mais voici une nouvelle à laquelle vous ne vous attendrez pas. La nuit du 17 au 18,
a L'affaire de Reichenbach, le 16 août.