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185. AU MÊME.

Ce 27 (juillet 1765).



Mon cher frère,

Je pars après-demain pour la Silésie, où je vais prendre les eaux de Landeckb pour me fortifier mes jambes, si je le puis, de sorte que je ne pourrai pas même voir les tableaux; et d'ailleurs je n'en achète plus, parce qu'il faut mettre des bornes à tout. Je souhaite que les eaux vous fassent du bien, en vous assurant de l'estime avec laquelle je suis, etc.

186. AU MÊME.

(Potsdam) 24 septembre 1765.



Mon cher frère,

Il dépendra de vous de venir ici quand vous le voudrez; vous serez également bien reçu. J'ai rassemblé quelques régiments ici pour faire des manœuvres, plus pour former l'officier que le commun soldat. Ces images fugitives de la guerre en renouvellent le souvenir à ceux qui se sont voués aux armes, et donnent des idées à ceux qui, n'ayant jamais rien vu, n'en peuvent avoir que de vagues et incertaines. Mon petit neveu Henri se porte entièrement mieux, et le général Seydlitz est aussi hors de danger. Je vous embrasse, mon cher frère, en vous assurant de l'estime et de la tendresse avec laquelle je suis, etc.


b Voyez t. XIX, p. 446 et 447; t. XXIV, p. 21 et suivantes, 100 et suivantes, et 438-440.