<450>ont tué ceux qui montaient les échelles, et repoussé avec des pierres et des morceaux de bois; le feu a été soutenu pendant les trois heures de l'attaque.

L'autre événement arriva le 4, à un fourrage que les troupes avancées firent du camp de Neuschloss, où campe le lieutenant-général de Möllendorff. Les fourrageurs étaient retirés déjà de la petite ville de Dauba, soixante hussards du régiment d'Usedom, partagés en trois parties, dont la dernière était conduite par un bas officier. Deux cents hussards du régiment de Hadik s'étaient embusqués dans un bois pour couper la retraite aux soixante chevaux; ils tombèrent sur les deux derniers hussards, sur quoi le bas officier avec quinze hommes fait volte-face. L'ennemi l'attaque, le sabre à la main; les deux lieutenants Sellin et Troll viennent non seulement au secours du bas officier, mais renversent les deux cents chevaux, les poursuivent jusqu'à Dauba, et font un bas officier et quarante-deux hommes prisonniers; six hommes restent sur la place, et l'ennemi a traîné plusieurs blessés avec lui. Le colonel Usedoma tient ce régiment dans un ordre admirable; c'est certainement un officier d'un grand mérite.

Je suis charmé d'apprendre que votre santé se conserve, mon très-cher frère, malgré l'intempérie de la saison, dont vous me parlez; je m'intéresse vivement à votre conservation, étant, etc.

334. AU PRINCE HENRI.

Wildschütz, 9 septembre 1778.



Mon très-cher frère,

Les nouvelles que vous venez de me donner, mon cher frère, me font beaucoup de plaisir, comme vous pouvez bien le croire, parce que certainement elles font honneur à l'armée. Le lieutenant Billerbeck, je le fais capitaine, et le placerai comme tel, à la


a Voyez t. VI, p. 175, et t. XXIII, p. 193.