<463>désagréments. C'est en faisant des vœux pour votre santé que je vous prie de me croire avec une parfaite tendresse, etc.
347. AU MÊME.
(Breslau) 9 novembre 1778.
Mon cher frère,
Ma lettre sera un peu stérile pour cette fois, où nous commençons à jouir dans nos quartiers d'un peu plus de tranquillité que du commencement; mais un autre travail se présente, dont les matières accumulées ne laissent pas de m'effrayer un peu, et je vois bien, mon cher frère, que l'hiver sera pis pour les fatigues de l'esprit que l'été passé ne l'a été pour les fatigues du corps. Ce fardeau est un peu lourd à mon âge, et je ne sais comment je le porterai. Le prince de Hesse, qui a fait la campagne avec nous, va retourner en Danemark; je ne sais s'il reviendra, ou si nousa lui fournirons matière à exercer encore sa curiosité. Je vis ici comme un rat de cave; je fais valoir les papeteries de la Silésie, en barbouillant du papier du matin jusqu'au soir; et voilà, en vérité, mon cher frère, tout ce que je puis vous mander de Breslau. J'espère d'apprendre de bonnes nouvelles de votre santé, vous priant d'être persuadé de la tendresse infinie et de tous les sentiments d'estime avec lesquels je suis, etc.
a Le mot nous est omis dans l'autographe.