<XXII>l'histoire de la guerre dernière. Le tout enrichi de notes par un officier général au service de la maison d'Autriche. Leipzig, 1772.a Il faut remarquer qu'il existe sous ce même titre deux éditions, l'une de quatre-vingt-dix-huit et de cent quatre-vingt-deux que Frédéric désignait la guerre que Tempelhoff a nommée le premier, en 1783, la guerre de sept ans. Voyez t. IV, p. III; t. VI, p. 86, 108, 109, 114, 116, 142 et 143; t. IX, p. 167 et 211; t. XXIII, p. 211; ci-dessous, p. 349 et 406. pages petit in-8, l'autre de deux cent quatre-vingt-dix pages grand in-8. La première partie de l'une comme de l'autre renferme la Relation et les lettres.
Comme les quatre textes français que nous venons d'énumérer ne sont en réalité qu'une seule et même traduction des Anekdoten de 1769, notre recueil des lettres qui s'y trouvent est la première publication de celles-ci qui ait été faite d'après les originaux.
Nous devons enfin mentionner une Lettre du Prince de Prusse mourant au Roi son frère, publiée à Erlangen en 1758, vingt-trois pages petit in-8. Elle commence par ces mots : « Sire, je n'ai plus que vingt-quatre heures à vivre; les médecins viennent de me l'annoncer, etc. » Cette pièce étant controuvée, nous ne l'avons pas admise dans notre édition.
IV. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC SON FRÈRE LE PRINCE HENRI. (3 février 1737 - 28 juin 1786.)
Le prince Frédéric-Henri-Louis, communément appelé le prince Henri,a était le troisième fils de Frédéric-Guillaume Ier. Il naquit à Berlin le 18 janvier 1726. Son père le nomma enseigne en 1738, et lieutenant l'année suivante. Le 27 juin 1740, Frédéric le fit colonel et chef du 35e d'infanterie, en garnison à Spandow; il l'éleva au grade de général-major le 15 juillet 1745, à celui de lieutenant-général le 21 février 1757, et à celui de général d'infanterie en 1758, par brevet du 20 octobre.
a Cette édition doit avoir été imprimée à Deux-Ponts, quoique le frontispice porte Leipzig. Voyez la Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne, depuis 1770 jusqu'en 1782, par le baron de Grimm et par Diderot, seconde édition, Paris, 1812, t. II, p. 361. L'auteur de l'article y dit aussi : « J'ai quelques soupçons que cet Autrichien est M. le chevalier de Kéralio, qui, après avoir servi avec beaucoup de distinction en France, a présidé successivement à l'éducation du prince Charles et du prince Maximilien de Deux-Ponts. »
a Dans ses lettres en allemand au Roi son frère, le prince signe Henrich; Frédéric lui adresse les siennes : An meinen Bruder Henrych.