271. DU PRINCE HENRI.
Rheinsberg, 9 août 1776.
Mon très-cher frère,
Je reviens de Schwedt, où j'ai quitté le grand-duc rempli de reconnaissance pour vos bontés, mon très-cher frère, et de regret de vous avoir quitté. Il m'a chargé de cette lettre pour vous, que j'ai l'honneur de vous envoyer. Je suis parti ce matin sans <387>prendre congé. Il était trop ému hier au soir, et, ces sortes d'émotions étant préjudiciables à sa santé, j'ai cru mieux faire d'éviter un congé, de quoi aussi j'étais convenu avec le général Soltykoff. J'ai reçu à Schwedt la réponse que vous avez eu, mon très-cher frère, la bonté de m'adresser au sujet des escortes que le grand-duc désire pour lui et pour la future grande-duchesse ....