<106>Je vous demande bien pardon de ne vous avoir pas écrit de main propre; mais je n'en ai pas eu le temps.a
115. A LA MÊME.
Olmütz, 30 janvier 1742.
Ma très-chère sœur,
Vous serez bien surprise de ce que je vous écris d'Olmütz, lorsque vous me supposez à Remusberg; mais que puis-je vous dire, sinon que ma destinée errante me promène, et ne me laisse pas un moment de repos? Ma sœur d'Ansbach a pris un bien triste congé de moi; je l'ai chargée de bien du tendre pour vous. Adieu, chère sœur; je vous écrirai aussi souvent que mes affaires et les importuns me le permettront. En attendant, je vous prie de me croire avec bien de l'estime, ma très-chère sœur, etc.
Mille amitiés, s'il vous plaît, au Margrave.
116. A LA MÊME.
Znaym, 4 mars 1742.
Ma très-chère sœur,
Je suis bien aise de savoir que vous vous soyez bien divertie à Francfort, et que vous ayez trouvé belle la décoration que nous nous tuons à faire mouvoir.a Je ne puis vous parler de bals, ni de mascarades, mais de fatigues, de mauvais chemins, de fourrages et de hussards. Je serais bien heureux, si je pouvais con-
a De la main du Roi.
a Voyez les Mémoires de la Margrave, t. II, p. 309 et suivantes.