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153. A LA MÊME.

Camp de Bechin, 10 octobre 1744.



Ma très-chère sœur,

Je vous suis infiniment obligé de la part que vous prenez à ce qui me regarde. Dieu merci, tout va bien jusqu'à présent, et il ne s'agit que de voir comment nous pourrons joindre le prince Charles pour le déloger de la Bohême.a Adieu, ma chère sœur; je vous prie de me croire avec des sentiments distingués, etc.

Daignez faire mes compliments au Margrave.

154. A LA MÊME.

Quartier de Bohdanetz, 13 novembre 1744.



Ma très-chère sœur,

J'ai reçu votre lettre avec bien du plaisir. Je me flatte que votre indisposition n'aura point de mauvaises suites, et que l'art de M. de Superville vous aura entièrement rétablie. M. le gazetier d'Erlangen en parle; il s'est aussi amusé sur mon sujet. Je ne sais point comment j'ai mérité sa disgrâce; mais sais-je bien que je ne permets pas dans mon pays que l'on imprime des impertinences sur le sujet de mes parents. Je suis avec bien de l'estime, ma chère sœur, etc.


a Voyez t. III, p. 69 et suivantes.