<152>mande pardon de vous entretenir de ces billevesées, et je finis, pour ne vous point ennuyer davantage, en vous priant de me croire avec une parfaite tendresse, ma chère sœur, etc.
180. A LA MÊME.
Berlin, 31 décembre 1746.
Ma chère sœur,
Je vous ai promis un portrait en pastel de Schmidt. Je m'acquitte de cette dette, et je vous l'envoie. Schmidt se plaint de ce que je l'ai trop pressé. C'est à vous à juger si l'ouvrage est digne de vous être envoyé, ou si vous le trouvez inférieur à sa réputation.
Je ne puis vous mander de nouvelles d'ici, sinon que toute la famille se porte bien, et se divertit de son mieux. Je suis avec beaucoup d'estime, ma très-chère sœur, etc.
181. A LA MÊME.
Berlin, 17 janvier 1747.
Ma très-chère sœur,
Le n'est pas toujours l'affluence du monde qui fait le plus de plaisir dans les fêtes, mais le choix de la bonne compagnie. Je crois que vous êtes bien pourvue de ce côté-là, et que vous pouvez ainsi passer votre carnaval fort agréablement. M. de Bassewitz s'est encore signalé ici avant que de partir. Valori parlait de danse à la cour de la Reine, et disait que la Dubuisson, qu'on avait trouvée assez mauvaise à Berlin, était à Baireuth; sur quoi une petite voix de fausset se fait entendre parmi la foule : « Vous »