<213>du mois qui vient, seront les noces de monseigneur Henri.a Je n'entre point dans la confidence de son amour ou de son indifférence, mais je crois que, à tout égard, la femme lui fera du bien. Adieu, ma chère et très-chère sœur. Je vous fais mes excuses d'avance de mon inexactitude future. Ces revues me fatiguent si fort, que, quelque envie que j'aie de vous écrire pendant ce temps, je n'en aurai pas la force; je me recommande cependant dans votre cher souvenir, en vous priant de me croire avec la plus haute estime et la plus parfaite tendresse, ma très-chère sœur, etc.

243. A LA MÊME.

Potsdam, 30 juin 1752.



Ma très-chère sœur,

Vous avez deviné, ma chère sœur, et mes pensées, et le lieu où je me trouve. Nos revues et nos noces sont finies, les noces à la satisfaction de tout le monde. Notre belle-sœur est une personne qui doit prétendre à votre amitié; c'est la plus charmante personne du monde, jolie, son esprit est cultivé; avec cela, elle est attentive et pleine de décence et de bonnes manières. Nous pouvons nous féliciter de cette acquisition, et je crois que vous en serez contente. Nous allons faire la même chose, vous à l'Ermitage et moi à Sans-Souci. Je fais des vœux pour que les eaux vous fassent tout le bien imaginable, et pendant qu'Éger me réduira au silence, je vous supplie de me croire avec la plus tendre amitié, ma très-chère sœur, etc.


a Voyez t. VI, p. 245 et 250, no 9 et 10; t. XIV, p. 116-120; t. XXVI, p. XVI et 181.