3. AU MÊME.
Berlin, 29 décembre 1767.
Monsieur mon cousin,
Rien ne pouvait m'être plus agréable que d'apprendre par votre lettre, mon cher prince, les nouvelles de la convalescence de ma nièce. J'avoue que son état dangereux m'avait jeté dans les plus grandes inquiétudes, et vous ne pouviez me faire des étrennes plus agréables que de m'en délivrer. Je vous remercie bien sincèrement de l'intérêt que vous prenez à mon individu, et des vœux que vous daignez faire pour la nouvelle année. Je vous assure, mon cher prince, que ces sentiments sont très-réciproques de mon côté. Puissiez-vous voir réunis sur vous tous les avantages dont ont joui les princes d'Orange, vos illustres prédécesseurs, avec une santé inaltérable et un contentement d'esprit parfait! Ce sont les sentiments, joints à ceux de la plus haute estime, avec lesquels je serai à jamais, etc.
Je vous prie de dire à la princesse d'Orange qu'elle ne peut rien me souhaiter de plus agréable pour la nouvelle année que son entière convalescence.
4. AU MÊME.
Berlin, 21 janvier 1768.
Monsieur mon cousin,
J'ai eu le plaisir de recevoir la lettre que Votre Altesse a eu la bonté de m'écrire du 15 de ce mois, et je regrette beaucoup qu'une indisposition qui m'est survenue m'empêche de vous écrire de main propre pour vous remercier des vœux tout à fait obligeants que vous m'adressez à l'occasion du prochain retour de mon anniversaire. Je prie en même temps Y. A. d'être bien