<103>rer de vive voix de la haute estime et du tendre attachement avec lequel je suis, etc.
7. AU MÊME.
Le 30 juin 1768.
Monsieur mon cousin,
C'est à moi de remercier Votre Altesse du temps agréable qu'elle m'a fait passer à Loo. J'en ai regretté la courte durée, et si je n'étais pas comme un forçat enchaîné à mon ouvrage, j'aurais volontiers prolongé mon séjour dans ce charmant lieu. Je souhaite que V. A. y jouisse longtemps de tous les agréments qu'elle mérite si bien de goûter, et que dans peu la maison soit si remplie par de petits citoyens qui vous devront le jour, qu'il faudra l'agrandir et l'étendre. C'est la seule chose qui vous manque; et comme je m'intéresse sincèrement à tout ce qui peut contribuer au bonheur de V. A., elle ne trouvera pas étrange que mes vœux s'attachent à cet objet, étant avec la plus haute estime, etc.
8. AU MÊME.
Le 30 juillet 1768.
Monsieur mon cousin,
La bonne nouvelle que Votre Altesse vient de m'apprendre ne pouvait être communiquée à personne à qui elle fût plus agréable, ni qui s'y intéressât plus vivement que moi. Je suis charmé de voir votre succession établie, et déchoir de leurs espérances ceux qui, formant différents partis, fondaient les espérances de leur fortune sur l'attachement qu'ils n'avaient point voué à V. A. Je