25. AU MÊME.
Le 29 décembre 1769.
Monsieur mon cousin,
Je vous dois bien des obligations, mon cher prince, des nouvelles que vous me donnez de ma pauvre nièce. Je commence à espérer bien à présent, et comme aucun mauvais symptôme n'a paru, je me flatte, pour cette fois, que nous la conserverons encore. Puissent toutes les bénédictions célestes vous combler tous les deux de tout ce que vos cœurs désirent, et puissiez-vous être aussi heureux que je souhaite que vous le soyez du fond de mon âme! Je suis avec la plus haute estime, etc.
26. AU MÊME.
Le 31 décembre 1769.
Monsieur mon cousin,
Enfin, le ciel soit loué! vous nous tirez, mon cher prince, des inquiétudes et des angoisses où nous mettait l'incertitude de la situation de ma chère nièce. Je vous remercie mille fois des obligeantes attentions que vous avez eues de me donner si souvent des nouvelles de sa santé et de sa maladie. Veuille le ciel que ce soit la dernière crainte qu'elle nous donne, et qu'elle se conserve en santé une longue suite d'années! Ces mêmes vœux s'étendent, mon cher prince, sur votre personne, et je souhaite que, dans l'année où nous allons entrer, vous jouissiez de toutes les prospérités dont la Providence puisse combler les hommes. Je vous remercie de la part que vous prenez à la grossesse de ma nièce de Prusse,a
a La Princesse de Prusse accoucha, le 3 août 1770, du prince Frédéric-Guillaume.