31. AU MÊME.
(Août 1770.)
Monsieur mon cousin,
Je remercie Votre Altesse de la part qu'elle prend à la naissance de mon arrière-neveu.a Je souhaite de pouvoir vous féliciter bientôt de même sur la naissance d'un fils, prenant toute la part possible à ce qui vous regarde. J'ai été bien aise de pouvoir vous être de quelque utilité dans les différends que la république a eus avec l'Électeur palatin, me faisant un plaisir, dans toutes les occasions, de vous donner des marques de l'estime et de l'amitié parfaite avec laquelle je suis, etc.
32. AU MÊME.
Le 24 septembre (1770).
Monsieur mon cousin,
Si j'ai tardé de répondre à Votre Altesse, c'est que je n'ai point voulu l'importuner, et que j'ai attendu le retour du prince de Hessea pour le prier de se charger de ma lettre. J'ai été charmé de trouver quelques occasions, mon cher prince, où je pouvais vous obliger, et j'en ai profité avec l'empressement que l'on éprouve à faire plaisir aux personnes qu'on estime. J'espère que ce ne seront pas les dernières occasions qui se présenteront; toutefois pouvez-vous être persuadé que je n'en laisserai échapper aucune pour vous prouver combien je suis avec estime et tendresse, etc.
a Voyez ci-dessus, p. 129. Le prince Frédéric-Guillaume régna plus tard sous le nom de Frédéric-Guillaume III.
a Le prince Frédéric de Hesse-Cassel.