<26>ments tels que je les ai faits. Il n'y entre ni mécontentement, ni quoi que ce soit contre vous. Vous pouvez être persuadé qu'on pratiquera à votre égard tout ce que l'on a pratiqué à l'égard de feu M. votre père, et vous continuerez sans exception dans toutes les prérogatives dont il a joui. Au surplus, vous devez être assuré de l'amitié sincère et de la considération parfaite avec laquelle je suis, mon cousin, etc.
17. AU MÊME.
Potsdam, 5 février 1762.
Mon cousin,
J'ai été véritablement touché des sentiments de zèle et d'attachement que vous avez bien voulu encore me témoigner par votre lettre du 2 de ce mois, et je vous prie d'être bien persuadé que j'y répondrai toujours par tous les sentiments d'estime que vous avez droit d'attendre de ma part, et que vos intérêts me seront toujours chers. Mais, malgré toute ma bonne volonté pour vous, je me vois cependant nécessité, dans le cas en question, de me régler sur ce qui a été observé de tout temps dans ma maison, où jamais aucun prince du sang n'a prétendu au rang de feld-maréchal général; et je me persuade que vous y acquiescerez aisément, d'autant plus que cette usance ne vous regarde pas vous seul, mais aussi les autres princes du sang, et même mes frères, qui s'y soumettent volontiers. J'ai tout lieu d'espérer que vous voudrez également vous y conformer et vous tranquilliser là-dessus. Je suis avec l'amitié et l'estime la plus parfaite, mon cousin, etc.