<43>Quant à la marche de mes régiments,b où vous trouvez tant de difficultés, je m'en rapporte à ce que je vous ai répondu sur ce chapitre, et je me flatte que vous ne me refuserez pas d'y avoir égard, ce que je reconnaîtrai en temps et lieu. Au reste, l'arrivée du prince Ferdinand m'a été très-agréable; et comme je connais les bonnes qualités qu'il possède, et qui promettent beaucoup, je m'efforcerai toujours de les cultiver et d'avoir un soin tout particulier de lui et de son bonheur. Je suis avec une très-parfaite amitié, monsieur mon frère, etc.c

17. AU MÊME.

Soor, 1er octobre 1745.



Mon cher frère,

Je suis bien lâché de vous apprendre la nouvelle désagréable de la mort de votre frère Albert.a Il était trop brave. J'ai écrit souvent à ma sœur que je craignais quelque accident pour lui. Mais je puis vous assurer en même temps qu'il n'a point fait honte à sa famille. Le prince Ferdinand s'est surpassé, et je lui dois la louange qu'il a beaucoup contribué au gain de cette bataille.

Je vous prie de me conserver votre précieuse amitié, et d'être bien persuadé de la vive tendresse avec laquelle je suis, mon cher frère, etc.


b L. c., p. 64 et suivantes.

c De la main d'un secrétaire.

a Voyez t. III, p. 155, et t. XXVI, p. 27 et 28, nos 37 et 38.