1. AU PRINCE FRÉDÉRIC-AUGUSTE DE BRUNSWIC.
(Octobre 1753.)
Mon cher neveu,
Votre frère vient d'arriver.a Je voudrais volontiers que vous vinssiez lui tenir compagnie, pour que le feu de votre jeunesse, assaisonnant l'insipidité de ma vieillesse, lui rendît ce séjour plus supportable. Si aucun empêchement physique ne s'oppose à votre voyage, je vous attends demain à midi, accompagné de votre gaîté accoutumée, et je suis jusqu'à l'honneur de vous le dire de bouche,
Mon cher neveu,
Votre fidèle oncle, ou, si vous l'aimez mieux,
votre très-humble serviteur,
Federic.
2. AU MÊME.
Le 11 mai 1766.
Mon cher neveu,
J'ai toujours appris dans ma jeunesse qu'il valait mieux corriger ses fautes que de les justifier; j'ai les yeux assez routines pour voir que ni votre régiment ni celui de Puttkammer ne sont en
a Voyez, t. XXVI, p. 332 et suivantes, les lettres de Frédéric au prince Henri son frère, du 22 et du 26 octobre, du 3, du 14 et du 21 novembre 1763.