<88>que la bonne harmonie et l'union puisse toujours se conserver entre des personnes qui me sont chères et précieuses, et que les liens du sang unissent le plus étroitement ensemble. C'est ma façon de penser invariable; c'est de quoi je prie V. M. d'être persuadée, ainsi que de la singulière considération avec laquelle je suis, etc.
17. AU MÊME.
Le 15 mai 1780.
Monsieur mon frère,
J'embrasse toutes les occasions avec plaisir qui se présentent pour donner à V. M. des marques de mon amitié et de ma considération. M. de Lilljehorn pourra voir ici ce qu'il jugera à propos, quoique je doute qu'il trouve des objets dignes d'exciter sa curiosité. V. M. a bien de la bonté de s'intéresser aux restes de mon existence, que l'âge et les infirmités minent journellement; mais tant que je conserverai la vie, je me ferai un plaisir de lui donner des marques de la considération et de l'attachement avec lequel je suis, etc.
18. AU MÊME.
Le 30 juillet 1782.
Monsieur mon frère et neveu,
La mort inattendue de ma sœur la reine douairière de Suède m'a été d'autant plus accablante, que je n'y étais aucunement préparé. Je la connaissais trop pour n'être pas persuadé qu'elle conserverait toujours le tendre cœur d'une mère, et qu'elle respecterait