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I. RAISONS DE MA CONDUITE MILITAIRE. (JUILLET 1757.)

Beaucoup de personnes, peu instruites de la véritable situation des affaires, ont glosé sur la conduite que j'ai tenue avec mes armées après la bataille de Prague.3_293-a Je vais exposer avec simplicité et vérité les motifs de mes actions; c'est aux connaisseurs à juger qui de mes critiques ou de moi a raison.

L'on dit que le siége de Prague était une entreprise téméraire, et que, au lieu de bloquer cette armée défaite, il fallait lui laisser la liberté de s'échapper, pour la poursuivre ensuite. Je réponds que la bloquade3_293-b d'une armée battue, mais cependant nombreuse, était une entreprise très-difficile, mais qui aurait réussi, si, comme on en était informé du commencement, l'ennemi n'avait pas eu de si gros magasins de vivres, ou si Léopold Daun n'avait pas pu rassembler des forces si nombreuses. Voici le cas de la question. Nous avions battu l'ennemi en bataille rangée; son aile droite était coupée et séparée de sa gauche; j'étais marché avec tout ce que j'avais pu assembler de cavalerie et d'infanterie pour couper les fuyards de la Sasawa, <270>ce qui réussit si bien, que je les poussai jusque sous le Wyssehrad, et les forçai de se jeter pêle-mêle dans la ville. J'avais détaché après les fuyards qui avaient passé la Sasawa auprès de Beneschau. Si je laissais ressortir ceux de Prague, je remettais en question ce qui avait été une fois décidé, et je laissais échapper une occasion unique de faire quarante mille hommes prisonniers de guerre; nous les avions si étroitement serrés, des deux côtés de la ville, par nos postes et nos redoutes, qu'ils n'osaient plus penser à tenter une sortie. L'on espérait, par le moyen du feu et des bombes, de détruire quelques-uns de leurs magasins et de les prendre par famine. C'était l'unique moyen raisonnable pour les obliger à la reddition. Vouloir les assiéger, c'aurait été entreprendre l'impossible, vu la nombreuse garnison; prendre la ville par assaut, c'aurait été se jouer de la vie des hommes et hasarder plus que la prudence ne le permet à aucun généraL. cette bloquade, jointe au bombardement, avait si bien approché les choses du but que l'on désirait, que cette armée bloquée n'aurait pu tenir que jusqu'au 28 de juin tout au plus, après quoi elle aurait été obligée de mettre les armes bas.

Si nous n'avions rencontré d'autres obstacles que ceux du siége et de la nombreuse garnison de Prague, nous aurions réussi sans faute; mais voici les difficultés qui nous furent les plus nuisibles, et qui à la fin nous surmontèrent. L'on sait que le maréchal Daun était en pleine marche, avec un corps de quatorze mille hommes, pour joindre M. de Browne auprès de Prague; l'on sait que ce corps se trouvait le jour de l'action auprès de Böhmisch-Brod. Je détachai le prince de Bevern, avec quinze bataillons et soixante-dix escadrons, pour éloigner ce corps, dont le voisinage nous était dangereux. Le prince de Bevern le poussa, à la vérité, mais pas avec toute la vigueur que j'aurais désirée; il prit cependant les magasins de Nimbourg, de Suchdol, de Kolin et de Kuttenberg, et poussa M. de Daun jusqu'à Czaslau. Celui-ci reçut beaucoup de renforts, et, sur cette nouvelle, je résolus de resserrer les postes de Prague et de me détacher avec seize bataillons et trente escadrons pour joindre le prince de Bevern. Pendant ces entrefaites, M. de Daun avait à son tour tourné le prince de Bevern, et l'avait obligé de quitter les hau<271>teurs de Kuttenberg; et comme je me trouvais en pleine marche pour le joindre à Kuttenberg, je le vis arriver à Kaurzim, où j'avais pris un camp de passage.

Les critiques objectent à ceci que si j'avais pu renforcer le prince de Bevern de seize bataillons et d'autant d'escadrons, en le faisant du commencement, je l'aurais mieux mis en état d'exécuter ce que j'exigeais de lui, et que certainement il aurait alors chassé Léopold Daun de la Bohême. Je leur réponds qu'ils ont grande raison, mais qu'il m'était impossible de détacher tant de monde du siége de Prague avant que d'avoir occupé des postes plus resserrés; que nous en avions pris quelques-uns l'épée à la main; que, pour s'établir dans d'autres, il fallait remuer beaucoup de terre; que la bataille de Prague avait coûté seize mille morts et blessés, et que l'ouvrage des batteries, les gardes et le travail de terre consumaient tant de monde, que le soldat n'avait que de deux jours un jour de repos; que la prise de Prague était notre objet principal, et que, du commencement, si nous avions envoyé nos forces contre M. de Daun, nous aurions pu manquer l'un et l'autre.

Encore passe, dit-on, que vous n'ayez pas envoyé tant de troupes après Daun; mais pourquoi ne point suivre la règle des grands capitaines, qui ont évité de combattre avec les armées d'observation, et se sont la plupart contentés d'occuper des postes, d'empêcher les secours que l'ennemi pourrait introduire dans la ville assiégée, et de contenir par des mouvements et des marches savantes les entreprises des généraux qui leur étaient opposés? J'ose leur répondre hardiment, premièrement, que leur règle n'est pas générale; que, au siége de Dunkerque, M. de Turenne combattit aux Dunes Don Juan d'Autriche, le prince de Condé, Estevan de Gamare, les battit et prit la ville; que, lorsque Louis XIV assiégeait Mons, le duc d'Orléans son frère, ou plutôt M. de Luxembourg, qui commandait l'armée d'observation, battit auprès de Mont-Cassel le prince d'Orange, qui voulait secourir la ville; que le prince Eugène battit les Turcs auprès de Belgrad; que le comte de Saxe, assiégeant Tournai, battit le duc de Cumberland à Fontenoi, et qu'un reproche très-fondé que l'on fait à la mémoire du maréchal de La Feuillade et <272>de Marsin est de n'être pas sortis des retranchements de Turin pour marcher sur le prince Eugène, qui s'approchait à grands pas de Turin, et que la France perdit l'Italie, l'année 1704, uniquement parce que les Français restèrent renfermés dans leurs retranchements, et ne s'opposèrent point aux progrès du prince Eugène. Voilà des exemples suffisants pour justifier la conduite d'un général moderne, qui doit suivre les grands modèles, et auquel la mémoire doit tenir lieu d'expérience; mais je ne m'en tiens pas là, et je dois ajouter des raisons particulières qui m'ont déterminé au parti que j'ai pris.

Presque toute l'Europe s'était liguée contre la Prusse; je ne devais point attendre que toutes ces forces unies vinssent fondre sur moi. Le duc de Cumberland avait besoin de secours; les cercles de l'Empire assemblaient des troupes; trente mille Prussiens qui, au mois de juillet, seraient marchés dans l'Empire auraient dissipé tous les fantômes des cercles, et auraient peut-être encore rechassé les Français de la Westphalie. La raison de politique voulait donc qu'on se débarrassât de l'ennemi le plus proche, pour que l'on pût détacher contre les autres. Plus d'une raison de guerre voulait la même chose. Premièrement, l'armée prussienne campée à l'entour de Prague, surtout celle de Michele, avait de la peine à trouver des fourrages, et il fallait lui assurer un terrain de trois milles pour qu'elle trouvât de quoi subsister; en second lieu, il fallait la couvrir du côté d'Aurzinowes et de la Sasawa, par où l'ennemi aurait pu envoyer de gros détachements, pour empêcher que les Autrichiens, attaquant les troupes de la bloquade à dos, ne facilitassent à ceux de la ville le moyen de percer, de culbuter un quartier, et de s'échapper ainsi. Or, je ne pouvais point trouver de poste pour l'armée d'observation qui remplît tous ces objets; M. de Daun avait plus de quinze mille hommes de troupes légères; dès que le poste de Kuttenberg se trouvait abandonné, l'armée prussienne à Kaurzim ne pouvait couvrir en même temps son magasin de Nimbourg, qui pouvait être pris l'épée à la main, et la Sasawa; Nimbourg se trouvait à deux milles de notre gauche, et la Sasawa à trois milles à notre droite; l'ennemi pouvait passer cette rivière où bon lui semblait; les collines, les bois et les défilés qui sont aux <273>deux rives de son bord nous en rendaient l'approche difficile et meurtrière, à cause du nombre de pandours qui occupaient la plupart des gorges et des forêts de ses environs.

Ces raisons seules auraient suffi pour résoudre le combat; il y en avait encore de plus importantes. Il ne restait à la maison d'Autriche que l'armée de Daun; cette armée bien battue, la garnison de Prague était prisonnière de guerre, et il était à présumer que la cour de Vienne, se trouvant sans ressources, aurait été forcée de faire la paix. J'avais donc beaucoup plus à gagner qu'à perdre en risquant la bataille. L'exemple de grands généraux, des raisons de guerre qui étaient propres à la situation où je me trouvais, des raisons de politique aussi puissantes, surtout l'espérance de parvenir bientôt à la paix générale, tout enfin me portait à préférer aux résolutions timides le parti le plus généreux.

Le proverbe qui dit que la fortune seconde les audacieux3_297-a est vrai pour la plupart du temps. Comme la bataille était résolue, je me proposais d'attaquer l'ennemi, parce que ce parti est toujours le meilleur. On ne savait pas où les Autrichiens étaient campés. J'étais sur le point de marcher vers Swoyschitz, lorsque je vis que l'armée autrichienne se déployait, et commençait à occuper ce poste. Ceci m'obligea de changer ma disposition, puisqu'une chaîne d'étangs et des défilés nous empêchaient de les attaquer dans ce camp. Nous marchâmes vers Planian; notre droite vint à Kaurzim, et notre gauche sur des hauteurs au delà du grand chemin qui de Böhmisch-Brod mène à Kolin. Le lendemain, nous marchâmes pour attaquer l'ennemi. Voici ma disposition et les raisons que j'eus de la faire telle. Les hauteurs que l'ennemi occupait formaient un angle; sa droite était sur des collines, mais elle n'était point appuyée; le centre se brisait, et la gauche formait la perpendiculaire dont la droite était la base, et le centre l'angle; devant la gauche et derrière l'armée se trouvait une chaîne d'étangs; le front du poste aussi bien que les hauteurs étaient bordés d'une grande quantité <274>d'artillerie. Sur cela, je me disposais à faire mon effort principal avec la gauche, de refuser ma droite,3_298-a de prendre l'ennemi en flanc par les hauteurs qui sont vers Kolin, et de le pousser vers tous ces défilés qu'il avait à dos et dans son flanc gauche. Cette manœuvre lui rendait une partie de son armée inutile. Si elle avait été exécutée, son canon ne m'aurait pas fait grand mal, parce qu'il ne pouvait agir que contre une section de mes troupes; et s'il avait été poussé vers ces étangs, son infanterie était en grande partie obligée de mettre les armes bas. Je n'ai d'autre reproche à me faire que de ne m'être pas porté à l'extrémité de notre gauche pour reconnaître ce terrain, qui se trouva plus étendu qu'on ne l'avait décrit. Mon malheur voulut que dans un clin d'œil toute mon infanterie s'engageât contre mes ordres avec l'ennemi, que ma cavalerie n'obéît point aux officiers généraux qui voulurent la mener à notre gauche, et qu'un concours de causes secondes me lût entièrement contraire. Dès que toute mon infanterie se fut engagée mal à propos, la seconde ligne y entra incontinent, et je n'eus pas un bataillon à ma disposition pour soutenir l'attaque de la gauche. Ma gauche avait emporté trois postes, et chargé à sept reprises contre des troupes fraîches qu'on lui avait opposées; quatre bataillons frais gagnaient la bataille; la droite de l'ennemi était totalement battue. Il s'en manqua donc de bien peu que l'affaire ne réussit pas entièrement selon nos souhaits.

La déroute de la droite m'obligea de me retirer vers les neuf heures. L'armée marcha à Nimbourg; elle avait perdu dix mille hommes de la meilleure infanterie, ce qui la rendait trop faible pour soutenir le poste de Planian. Dès qu'il n'y avait plus de corps d'observation entre l'armée de Daun et la bloquade de Prague, il fallait en lever le siége. Je m'y rendis en diligence, et le 20 je marchai tambour battant, avec toutes les troupes qui environnaient le Grand-Côté, à Brandeis, sans que ceux de la ville osassent me suivre. Le maréchal Keith fut canonné en se retirant. Je fis occuper le poste de Bunzlau, et marchai à Lissa, <275>tenant Bunzlau à un mille à ma droite, et Nimbourg à un mille à ma gauche. Le maréchal Keith devait marcher à Michowitz. Les conjonctures des temps m'obligeaient de former deux armées : l'une devait s'opposer aux Autrichiens, faire une guerre défensive pour couvrir la Lusace et la Silésie; l'autre devait couvrir la Saxe et s'opposer en même temps aux Français de la Westphalie, au corps du prince de Soubise, aux troupes des cercles, et aux Suédois, qui menaçaient d'envahir la Poméranie. Je pris pour moi cette tâche, la jugeant la plus difficile, et je donnai à mon frère, étayé de mes meilleurs généraux, le commandement de l'armée destinée à couvrir la Lusace.3_299-a Mon frère a de l'esprit, des connaissances, le meilleur cœur de l'univers, mais point de résolution, beaucoup de timidité, et de l'éloignement pour les partis vigoureux.3_300-a Je me mis en marche pour joindre le maréchal Keith, que je crus à Welwarn, et que je trouvai acculé à Leitmeritz. Je pris dans ce camp des mesures pour m'emparer d'avance de toutes les gorges et de tous les passages qui mènent en Saxe. Nadasdy vint se camper avec dix mille hommes à Gastorf. J'avais d'ailleurs trois à quatre mille hommes de troupes légères sur les flancs dans les montagnes, avec cela trois mille blessés et un grand magasin à Leitmeritz. Cette ville, commandée par les montagnes des environs, ne pouvait être défendue que par un corps qui occupât ces avenues. J'y postai treize bataillons et vingt escadrons sous les ordres de mon frère Henri, qui s'en acquitta à merveille. L'armée de mon frère fit une marche vers Leipa pour s'approcher de Zittau, où était son magasin, et d'un secours de six mille hommes que le général Brandeis lui amena de Silésie. Toutes nos affaires allèrent passablement jusqu'au 14 de juillet, que Daun prit le camp de Niemes, sur le flanc gauche de mon frère. Il y avait un poste à Gabel, qui faisait la communication de Zittau à notre armée. Mon frère souffrit que l'ennemi se campât sur son flanc, sans changer sa position. Il sut que Gabel était attaqué, et, au lieu d'y marcher avec toute l'armée, il laissa prendre ce poste, ce qui lui coupait <276>le meilleur chemin pour sa retraite vers la Lusace. Il ne marcha que le 17, pour gagner Zittau, par des défilés et des chemins très-difficiles. Il laissa aux ennemis le temps d'occuper tous ces passages avec leurs troupes légères; aussi perdit-il, en se retirant, presque tout son équipage. Il arriva auprès de Zittau après Daun, de sorte que les autres occupaient les hauteurs, dont il ne put plus s'emparer. L'ennemi bombarda la ville, y mit le feu, la réduisit en cendres; tout ce que l'on put faire se réduisit à en retirer la garnison tant bien que mal. Mon frère se retira ensuite à Löbau sans perte, et de Löbau il marcha à Bautzen. Toutes ces fausses manœuvres m'obligèrent de changer de mesures; j'évacuai la Bohême sans perdre ni bagage, ni magasin, ni blessés. Je fis toute la diligence possible pour gagner Pirna, où je passai la rivière avec seize bataillons et vingt-huit escadrons, et je joignis l'armée de mon frère le 29 de juillet. Le maréchal Keith me suivit; le prince Maurice fut posté à Cotta, avec quatorze bataillons et vingt escadrons, pour couvrir l'Elbe, et le maréchal Keith marcha sur Bautzen.

Dans la fâcheuse situation où j'ai trouvé les affaires, il ne me restait de ressource que dans les partis violents. Pour bien juger de cette situation, il faut se rappeler ici le tableau général de l'Europe. Soixante mille Russes marchent contre la Prusse; un corps s'est emparé de Memel, la grande armée s'est retranchée à dix milles de la frontière, du côté de Kauen;3_301-a nombre de galères menacent les bords de la mer d'une descente. Lehwaldt se voit réduit à couvrir la capitale, et à attendre que quelqu'un de ces corps s'approche de lui, pour le battre. J'ai des nouvelles que le duc de Cumberland est battu, et que quarante mille Français de Westphalie marchent vers le pays de Halberstadt. Tout ce que j'ai pu faire, c'est de jeter les six bataillons de la garnison de Wésel à Magdebourg, de sorte qu'il s'y trouve dix bataillons. Le prince de Soubise marche du côté de Weimar pour tomber sur la Saxe; les Suédois ont déjà près de dix mille hommes à Stralsund. J'ai envoyé deux régiments d'infanterie à Stettin; il y a deux bataillons qui s'y trouvent actuellement; je lève, outre <277>cela, dix bataillons de milice;3_301-b ce qui, joint ensemble, fait seize bataillons. Un corps de huit à dix mille Hongrois est entré en Silésie du côté de Landeshut, et un autre corps aussi nombreux doit pénétrer du côté de Teschen.

Si mon armée se trouvait aussi nombreuse quelle l'était au commencement du printemps, je pourrais avec peine faire face à la plupart de mes ennemis. A présent, je ne puis former qu'une armée et m'opposer avec elle à l'ennemi le plus dangereux.3_302-a Si je balance à chasser les Autrichiens de la Lusace, ils enverront de gros détachements dans l'Électorat, et y mettront tout à feu et à sang; si j'attaque les Autrichiens, et que je perde la bataille, j'accélère ma perte d'un mois; mais si j'ai encore assez de fortune pour les battre, je puis nettoyer la Lusace, y laisser un corps sur la défensive, détacher vers la Silésie, marcher vers le pays de Halberstadt pour m'opposer aux Français, et gagner du temps.3_302-b C'est donc, dans cette fâcheuse situation,3_302-c le parti le plus sûr, le plus généreux et le plus honorable.

Je me suis cru obligé de rendre compte à l'État et à la postérité de ma situation et des raisons qui m'ont fait prendre un parti plutôt qu'un autre, afin que l'on ne pût flétrir ma mémoire par des accusations injustes. Je ne doute pas qu'il n'y ait eu dans le monde de beaucoup plus habiles gens que moi; je suis très-convaincu que je suis très-éloigné de la perfection. Mais s'il s'agit d'amour de la patrie et de zèle pour sa conservation et sa gloire, je le dispute à toute la terre, et je conserverai ces sentiments jusqu'au dernier soupir de ma vie.

Federic.


3_293-a Voyez t. IV, p. 137 et suivantes.

3_293-b Mot formé par le Roi, pour blocus. Voyez t. IV, p. 106, et t. XXVII. I, p. 331.

3_297-a Le vieux proverbe, Fortes fortuna adjuvat se trouve dans le Phormion de Térence, acte I, scène IV, vers 26, et dans les Tusculanes de Cicéron, liv. II, chap. 4.

3_298-a Frédéric dit dans les Principes généraux de la guerre, art. XXV, no 7 : « C'est dans ces occasions que mon ordre de bataille oblique peut être employé très-utilement, etc. »

3_299-a Voyez t. IV, p. 150-154; t. XXVI, p. 137, no 46, et suivantes.

3_300-a Voyez t. XXVI, p. X et XI; t. XXVII. I, p. 69; et le Journal secret du baron de Seckendorff, p. 145.

3_301-a Voyez t. XXVI, p. 160.

3_301-b Voyez le Recueil des déductions, manifestes, etc., par le ministre d'État comte de Hertzberg, Berlin (1788), t. I, p. V et VI, et p. IX et suivantes.

3_302-a Voyez, t. IV, p. 154.

3_302-b Voyez t. XXVI, p. 260; t. XXVII. I, p. 3; et ci-dessus, p. 227.

3_302-c Le 24 septembre 1757, Frédéric envoya du camp de Kerpsleben, près d'Erfurt, au ministre d'État comte de Finckenstein l'ordre de transporter à Magdebourg, au besoin, le trésor, les caisses et les services d'or et d'argent. Voyez, sur l'ensemble de la situation, t. XXVII. I, p. 331 et suivantes. Il est parlé ci-dessus, p. 147 et 148, note b, d'un cas analogue qui s'était présenté en 1745.