<64>moire, pendant la paix, d'une bonne théorie servira plus utilement dans l'un et dans l'autre; un siége le formera plus avec sa théorie que dix siéges dont il serait obligé d'accumuler l'expérience. S'il devient invalide, il peut aspirer aux meilleurs gouvernements, et s'il demeure en santé, une vaste carrière s'ouvre devant lui pour pousser sa fortune. Mais il faut se rendre habile dans toutes les choses qui sont du ressort d'un officier; et comme on a dit qu'il faut souvent garnir des villages dans des intentions différentes, faire des convois, des arrière-gardes, etc., des officiers qui aiment véritablement leur métier doivent s'exercer à ton les ces dispositions en temps de paix. Ils le peuvent d'autant mieux, que, en se promenant, ils peuvent choisir des terrains pour des arrière-gardes, d'autres pour des convois ou des villages, faire leur disposition sur ce local, et la mettre par écrit. Un tel exercice leur servira infiniment, si la guerre se fait, et leur rendra la pratique des dispositions facile et familière. Ceux qui aiment leur métier s'en feront un plaisir; ceux qui ne l'aiment pas feraient mieux de le quitter et d'aller planter des choux chez eux.
RÉSUMÉ DE CES RÈGLES.
1o Rester au défilé jusqu'à ce que le bataillon ait passé.
2o Distribuer un cantonnement par Cameradschaften.a
3o Au camp : officier, bonne garde, exactitude, cuisine du soldat, propreté, veiller à la désertion.
4o Ne point laisser boire aux haltes, mais bien en marche, avec un peu de vinaigre.
5o Dans un poste, tirer tant que le soldat peut charger.
6o En plaine, tirer à trois cents pas, et ensuite donner dessus avec la baïonnette.
a Chambrées.