<XII>II. AVANT-PROPOS.
Nous devons cet Avant-propos inédit (du 5 octobre 1771) à feu madame la comtesse d'Itzenplitz-Friedland, qui en possédait l'autographe. Frédéric y parle de l'Extrait que cet écrit devait précéder, mais il n'en indique ni l'auteur, ni le titre exact, de manière que nous ne savons quel est cet ouvrage. L'Avant-propos renferme même un passage qui nous fait douter si l'original de l'Extrait est en français ou en allemand. Il est du reste possible que ce dernier n'ait pas été imprimé, car, malgré toutes nos recherches, il nous a été impossible de le découvrir.
III. RÈGLES DE CE QU'ON EXIGE D'UN BON COMMANDEUR DE BATAILLON EN TEMPS DE GUERRE.
Cette pièce inédite provient de la collection de feu madame la comtesse d'Itzenplitz-Friedland. Le texte que nous suivons, copié par un secrétaire, a été revu par le Roi lui-même, qui a mis de sa main, à la marge des pages 3, 8 et 20, trois nota benè pour attirer l'attention sur trois additions insérées par lui à la dernière page. La première de celles-ci (p. 64) commence par les mots « On sait, » et se termine par « ou tué auparavant; » la seconde (p. 67) va de « C'est une règle » à « dans votre troupe; » et la troisième (p. 72) de « Affaires de retraite » à « et l'arrêter. » Frédéric a écrit au revers de la dernière feuille les mots : « Ayez la bonté de faire recopier ceci avec les additions. FR. »
Pour la date des Règles, nous la trouvons dans l'ordre de Cabinet que voici : « Mein lieber General-Lieutenant von Ramin, Ich hahe Euch hierbeigehende »
« Regeln, nach welchen ein guter Commandeur eines Bataillons zur Zeit
des Krieges handeln soll, »
« in der Absicht zufertigen wollen, dass Ihr solche denen sämmtlichen Bataillons-Commandeurs Eurer Inspection communiciren und zugleich, diese « Regeln » sichganz eigentlich bekannt zu machen, dabei »