<58>secret; mais que supposé aussi qu'il en existât, qu'on nous les communiquât, et qu'on nous invitât à y accéder pareillement, la France pouvait être sûre que nous n'entrerions dans aucun engagement qui tendît à son offense, ou qui fût contraire en façon quelconque à ceux que nous avons avec cette couronne.
IX. DÉCLARATION DU COMTE DE LOSS AU MINISTÈRE DE FRANCE. 1747.
Le soussigné ambassadeur extraordinaire de Sa Majesté le roi de Pologne, électeur de Saxe, est autorisé de déclarer, au nom du roi son maître, que le traité entre la cour de Vienne et celle de Pétersbourg, auquel Sa Majesté a été invitée d'accéder, ne contient rien de plus que ce qui est porté dans la copie allemande, que l'ambassadeur susmentionné a eu l'honneur de remettre à M. le marquis de Puyzieulx, sans qu'aucun article séparé ou secret ait été communiqué au roi de Pologne de la part des cours susdites. A quoi il a ordre d'ajouter qu'au cas que cet article séparé ou secret existât, et qu'on invitât Sa Majesté Polonaise d'y accéder, qu'en ce cas, Sadite Majesté n'entrera en rien qui puisse tendre à offenser le Roi Très-Chrétien, ou qui puisse être contraire en façon quelconque aux engagements qui subsistent entre le roi de Pologne et Sa Majesté Très-Chrétienne par le traité qui a été conclu entre eux le 21 d'avril 1746. En foi de quoi, j'ai signé cette déclaration, et y ai apposé le cachet de mes armes. Fait au camp de la Grande Commanderie, ce etc.