<XVII>ner que de dire : M. de Luxembourg s'est trouvé dans le cas où je suis; il s'en est tiré de cette manière : donc je ferai la même chose. Les faits passés sont bons pour nourrir l'imagination et meubler la mémoire : c'est un répertoire d'idées qui fournit de la matière que le jugement doit passer au creuset pour l'épurer. Je le répète donc, les détails de la dernière guerre ne doivent servir qu'à augmenter le magasin d'idées militaires, et pour constater quelques positions principales, qui demeureront fixes tant que les pays ne changeront pas de forme, et que la nature ne sera pas bouleversée. Ces points principaux sont : le camp de Péterswalde, pour qui veut pénétrer par la Saxe en Bohême; le camp de Schlettau et de Freyberg, pour qui ne peut occuper le fond de Plauen, ni Dippoldiswalda; celui de Landeshut à Friedland, en Silésie, en y annexant un détachement dans le comté de Glatz, pour couvrir la frontière; ceux de Schmuckseiffen et de Löwenberg, pour couvrir la frontière de la Lusace; la position de la Hotzeplotz, pour couvrir la Haute-Silésie; le camp que nous avons occupé près d'Olmütz l'année 1758; le camp de Wisoka, près de Nachod; celui de Linay, en Bohème; ceux de Bunzelwitz, Pülzen, Siegroth, Neisse, le Zeiskenberg; les hauteurs de Bärsdorf et de Dittmannsdorf, etc.

Il est très-probable que les généraux autrichiens ne s'écarteront pas de la méthode du maréchal Daun, qui