<20>des deux maisons, il vaudrait mieux d'en faire une nouvelle. Vous chercherez à pénétrer leurs véritablessentiments, dont vous m'informerez au plus tôt. Quant aux deux recrues arrêtées à Brême, il dépendra d'eux de les relâcher ou non, n'étant pas d'humeur de me donner plus de mouvements pour une bagatelle. Je suis etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


32. AU CHANCELIER DE RAESFELDT A LA HAYE.

Berlin, 19 juillet 1740.

Le discours que le pensionnaire de Dortrecht, Alewyn, vous a tenu, selon votre post-scriptum du 12 de ce mois, au sujet de lasuccession de Juliers et de Bergue, est très vague et ne signifie pas grand chose.

Je sais assez ce que je dois penser de la conduite que la république de Hollande a tenue jusques ici à l'égard de la susdite succession, et je suis bien persuadé que cette République m'enviera constamment cette succession, et même à un tel point qu'elle fera tout ce qu'elle pourra entreprendre sans courir trop de risque, pour m'embarrasser dans la poursuite de mes droits.

Cependant vous ne donnerez à connaître à qui que ce soit que ce sont mes idées. Vous témoignerez au contraire, en toute occasion, que je me flatte que messieurs les États-Généraux me donneront des marques de leur amitié et affection, lorsque la succession dont il s'agit s'ouvrira à moi.1

Federic.

Thulemeier.

Nach dem Concept.


33. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.

Kœnigsberg, 20 juillet 1740.

Très haut etc. Nous avons eu l'honneur d'informer Votre Majesté par notre lettre du 3 du mois de juin passé que nous avions résolu de recevoir en personne l'hommage des États et sujets de notre royaume de Prusse, et que plusieurs circonstances nous obligeaient de fixer le terme du 20 de ce mois-ci, en invitant en même temps amiablement Votre Majesté et la République de vouloir bien envoyer ici Leurs députés pour cet effet, munis d'instructions et pleins-pouvoirs convenables à notre dignité royale, pour pouvoir recevoir à cette occasion, au nom de Votre Majesté et de la république de Pologne, l'hommage éventuel de notre royaume, suivant les anciens traités qui subsistent entre nous



1 In Betreff Alewyn's persönlich ertheilt der König am 25. Juli noch die mündliche Resolution: (Räsfeldt) „soll sich bemühen, den Mann an unser Interesse zu ziehen, und vorschlagen, wodurch er gewonnen werden kann. Soll ihn auch ferner über die Sache und der République Intention sondiren.“