<40>catégorique dans l'espace de deux jours, en lui représentant que Sa Majesté souhaite de savoir de lui s'il veut soutenir sa prétendue souveraineté sur Herstal, et s'il prétend protéger encore les séditieux de cette baronie dans leur désobéissance envers Sa Majesté. Au cas que le susdit Prince Évêque ne donne pas, dans le terme de deux jours, une réponse positive et nette, le susdit mentionné conseiller doit d'abord prendre congé de lui, en lui faisant connaître que, faute de cette réponse, Sa Majesté prendrait les mesures convenables, et que l'Évêque se rendrait responsable devant toute la terre des suites fâcheuses qui enrésulteraient. Alors ledit Rambonnet partira sans délai, et se rendra ici auprès de Sa Majesté, pour Lui faire un fidèle rapport de l'issue de sa commission.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
61. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.
Wésel, 5 septembre 1740.
Votre lettre du 30 d'août m'a été rendue, et le récit des occupations inquiètes des ministres étrangers m'a diverti. Il ne faudra pas leur envier les belles et sublimesspéculations dont ils trouvent plaisir de s'amuser. Je vous tiens compte des sentiments de dévotion que vous avez pour moi.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
62. AU COLONEL DE KALNEIN.
Wésel, 5 septembre 1740.
Mon Colonel de Kalnein. Votre lettre du 2 de ce mois m'a été rendue, et j'ai été bien aise d'apprendre quelle bonne étoile vous a mis en mains quelques pièces originales touchant mes droits sur la souveraineté de Herstal. Je vous tiendrai compte de cette attention à mes intérêts, et vous n'avez qu'àm'envoyer ces documents, si les volumes ne sont pas trop vastes. En ce cas vous devez les adresser à mon ministre d'État de Podewils.
Federic.
Nach dem Concept.