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603. A L'ÉLECTEUR DE BAVIÈRE A PRAGUE.

Berlin, 30 novembre 1741.

Monsieur mon Cousin. Le comte de Beaujeu m'a rempli de joie, en m'apprenant la prise de Prague par les armes victorieuses de Votre Altesse Électorale; mes vœux L'accompagnent partout, et rien ne peut Lui arriver qui ne me touche aussi sensiblement que mes propres intérêts. J'espère que Votre Altesse Électorale sera satisfaite des ordres que j'ai donnés tant pour le payement de la somme qu'Elle désire, que des ordres que j'ai donnés au prince Léopold de façon qu'il ne dépendra que du maréchal de Belle-Isle de convenir actuellement avec ce prince.

Je n'agis pas moins vivement à Francfort, et même à Londres, pour Ses intérêts, et je me flatte d'en voir bientôt les heureux effets. Nous avons célébré la fête du 26,1 et j'ai bu de tout mon cœur à la santé de mon cher roi de Bohême: je prie Votre Altesse Électorale d'excuser la liberté que je prends de Lui écrire si cordialement, en faveur de la tion avec laquelle je suis, Monsieur mon haute estime et de la considération avec laquelle je suis, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse Électorale le très fidèle et inviolable ami, allié et cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


604. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE, ERBPRINZ VON ANHALT-DESSAU, IN JUNGBUNZLAU.

Berlin, 30. November 1741.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Nachdem sich durch Eroberung von Prag die Umstände in so weit geändert haben, dass, woferne es nöthig wäre, einige von Meînen Truppen, so in Böhmen stehen, zu der Armee derer Alliirten stossen zu lassen, um den Feind zu poussiren, Ich nicht so viel Beisorge als vorhin habe, dass solche von Schlesien und dessen Grenzen abgeschnitten werden könnten: so habe Ich resolviret, dass Ew. Liebden sofort an den Maréchal de Belle-Isle schreiben und ihm vermelden sollen, wie Sie die Ordre hätten, dass woferne man wegen der von Meinen Regimentern genommenen Winterquartiere in Böhmen keine weitere Schwierigkeiten machen wollte, Ew. Liebden auf Verlangen des Maréchal de Belle-Isle 15 Escadrons Dragoner und 10 Escadrons Husaren mit denen französischen und sächsischen Truppen vormarschiren lassen würden, und zwar bis an die mährischen Grenzen, um den Feind zu poussiren; jedennoch dass diese Escadrons jederzeit auf der linken Hand blieben, um nicht von denen schlesischen Grenzen abgeschnitten zu werden, und dass, woferne etwa



1 Der Tag der Einnahme von Prag.