81. AN DEN LEGATIONSSECRETÄR HECHT IN MANNHEIM.
Charlottenburg, 27. September 1740.
Lieber Getreuer. Da Ich aus Eurem Schreiben vom 16. dieses vernehme, wie wenig man dorten einen billigen Vergleich in der bekannten Sache goutire, so sollet Ihr Euch nur ganz geschlossen halten. Wann sienicht wollen, so können sie thun, was ihnen gut dünket.
Friderich.
Nach dem Concept.
82. AU MAJOR GÉNÉRAL COMTE DE TRUCHSESS A HANOVRE.
Berlin, 27 septembre 1740.
Vos relations du 12 et 21 de ce mois me sont bien parvenues, et j'en ai trouvé le contenu fort intéressant, surtout par rapport à l'affaire de l'audience gracieuse que le roi de la Grande-Bretagne vous a accordée. J'approuve tout ce que vous lui avez déclaré de ma part, et comme ses sentiments d'amitié répondent à ceux que j'ai et j'aurai toujours pour lui, vousn'oublierez pas de l'en assurer le plus positivement, quand vous en trouverez l'occasion. Cependant, j'ai été bien aise d'apprendre l'intention du Roi de m'envoyer un homme de distinction et de confiance pour résider ici comme ministre plénipotentiaire, et vous déclarerez de ma part, de bouche, que j'en serai charmé, et que je lui envoierai aussi une personne de mérite et confiance, pour cultiver notre harmonie et les intérêts réciproques.
Quant au jeune gentilhomme Becquer, vous pouvez l'engager pour mon service.
Au reste, vous reviendrez immédiatement après le départ du Roi pour l'Angleterre. Je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
83. AU CONSEILLER DE ROHD A COLOGNE.
Berlin, 27 septembre 1740.
Je suis bien aise d'apprendre les particularités que vous me mandez en date du 16 de ce mois, touchant la destination des sommes qui sont entrées depuis peu dans les coffres de l'Électeur, et les artifices qu'on emploie pour en cacher les sources au public.
L'électeur de Bavière ayant conclu tout récemment un traité de subsidesavec la France, il est très vraisemblable que celui de Cologne en aura fait un pareil avec cette couronne, et que c'est en conséquence de ce traité que l'argent en question lui a été payé.
Il est à présumer qu'on prendra toutes les précautions imaginables pour en dérober laconnaissance au public.