96. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 8. October, über das von den Gesandten des Bischofs von Lüttich vorgelegte Contre-project für einen Vergleich wegen Herstall. „Le sixième article est une espèce de protestation du prince de Liège, par laquelle il ne veut point déroger par ce traité à ses prétendus droits de souveraineté sur Herstal. Triste ressource, qu'on peut bien lui laisser, dans un temps où Votre Majesté se défait de l'objet de cette contestation.“ | Qu'il pourra posséder la seigneurie de Herstal à titre de souveraineté, sans que jamais on la lui conteste. |
Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.
97. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.
Rheinsberg, 10 octobre 1740.
Monsieur de Podewils. J'ai vu par votre mémoire du 8 de ce mois et l'incluse des ministres de Liège, que je vous renvoie, la propositionqu'ils ont faite de vouloir porter leur maître à payer toute la somme de 180,000 écus, partie en vieux louis d'or, et partie en bons ducats, au major général de Borcke. Comme je crois avec vous que ce serait le moyen le plus court de finir sans plus de délai cette affaire, je l'accepte et je vous adresse un autre ordre au susdit général etc.
Federic.
Nach dem Concept.
98. AU COLONEL DE CAMAS A PARIS.
Rheinsberg, 11 octobre 1740
Monsieur de Camas. La poste passée ne m'a rien apporté de vous, et je n'ai reçu qu'une seule lettreaprès votre départ de Wésel. Cependant je ne puis pas m'empêcher de vous faire lire un avis que j'ai reçu de Mannheim, et qui marque assez combien peu on y ménage l'affaire de l'accommodement, que nous cachons si soigneusement. Vous pouvez en faire confidence au Cardinal, afin de lui faire connaître les maximes de la cour palatine, qui ne me paraissent rien moins que sincères et me surées. Je suis toujours etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.