<71>portrait, j'en suis satisfait et vous n'avez qu'à l'envoyer. Comme j'apprends aussi que tout sera fini jeudi avec les députés de Liège, je suis d'avis qu'ils viennent vendredi prochain à Rheinsberg pour avoir leur audience de congé. Mais ils ne pourraient pas y demeurer longtemps, vu le nombre des personnes qui y séjournent.
Federic.
Nach dem Concept.
112. AU CARDINAL DE FLEURY A ISSY.
Ruppin, 23 octobre 1740.
Monsieur mon Cousin. M. de Beauveau est arrivé, il m'a rendu votre lettre et m'a assuré que votre santé est des meilleures, ce qui m'a fait un plaisir infini.
Je ne doute point que vous ne preniez des mesures très justes1 par rapport à la guerre des Anglais et des Espagnols, et je crois que l'Europe peut s'en rapporter à votre prudence. Les affaires de Camas m'intéressentà la vérité davantage, et je suis étonné de voir que jusqu'ici je n'ai rien pu avancer chez vous, d'autant plus que de mon côté je n'ai rien négligé pour vous montrer les bonnes intentions que j'avais, et le désir personel qui me portait à m'unir de la façon la plus étroite avec le roi de France. Le temps et les conjonctures vous feront peut-être changer d'avis, mais il sera bien fâcheux pour moi qu'en ce cas je ne dusse qu'aux combinaisonsdifférentes de la politique ce que j'aurais voulu devoir à la bonne volonté du Roi votre maître. Je me renferme cependant toujours dans les sentiments d'estime et de confiance avec lesquels je suis, Monsieur mon Cousin, votre très parfait ami et cousin
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
113. AU COLONEL DE CAMAS A PARIS.
Rheinsberg, 25 octobre 1740.
Monsieur de Camas. J'ai été ravi d'apprendre parla vôtre du 13 de ce mois que l'affaire dont je vous avais chargé vient d'être heureusement terminée, suivant mes intentions, et que vous m'enverrez le tout2 par la personne indiquée. Comme je suis très satisfait de votre dextérité et savoir-faire, que vous avez marqué pendant cette négociation, vous ne manquerez pas de témoigner à M. le Cardinal combien je suis sensible à ce qu'il a fait à cette occasion pour mes intérêts, en l'assurant de ma reconnaissance et de l'amitié inviolable que j'aurais toujours
1 Die Absendung der Flotte nach Westindien. Vergl. oben Nr. 79.
2 Eine von Fleury gezeichnete Declaration im Sinne der Instruction oben Nr. 65.