<95>n'êtes pas informé de mes intentions à cet égard, et quel'Électeur son maître ferait bien de s'adresser immédiatement à moi. J'attends avec beaucoup d'impatience d'apprendre de vous les suites que tout cela pourra avoir. Vous me manderez aussi exactement sur quelles provinces l'électeur de Bavière forme proprement ses prétentions, en faveur du testament de l'empereur Ferdinand Ier, et si la Bohême et la Silésie y sont comprises.
Federic.
H. de Podewils.
Nach der Ausfertigung.
144. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.
Rheinsberg, 9 novembre 1740.
Monsieur de Podewils. J'ai reçu vos lettres du 6 et du 7 de ce mois, avec celles du comte de Manteuffel. Vous lui direz que je ne puis pas changer ma résolution, par rapport à son départ dans huit jours; ainsi il fera biende s'y soumettre. Mais je veux bien agréer qu'il puisse revenir à Berlin le printemps prochain. Je suis etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
145. AU CHANCELIER DE RAESFELD A LA HAYE.
Rheinsberg, 9 novembre 1740.
Monsieur de Raesfeld. Votre dépêche du 1er de ce mois m'a été bien rendue, et j'ai réfléchi avec attention sur les insinuations que le Grand-Pensionnaire1 vous a voulu faire pour vous sonder sur le parti que je prendrai dans les conjonctures présentes.
Vous devez lui répondre qu'il faudrait de toute nécessité qu'avant toute chose la République fasse un concert ferme et solide avec l'Angleterre, et qu'elle travaille actuellement à une augmentation suffisante de ses troupes, et aux arrangements qui en dépendent; qu'alors je pourrais m'expliquer avec eux sur ce que le bien public demandera, et que j'espère que de cette manière tout ira bien. Mais faites ensorte que cette ouverture et le secret soient ménagés.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
146. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.
Rheinsberg, 9novembre 1740.
Comme j'ai jugé nécessaire de donner les ordres à quelques régiments de Berlin de se préparer à une marche prochaine, il est aisé à
1 Van der Heim.