22. AU MINISTRE D'ÉTAT DE THULEMEIER A BERLIN.
Charlottenbourg, 5 juillet 1740.
Monsieur de Thulemeier. J'ai bien appris par la vôtre du 3 de ce mois, aussi bien que par celle du sieur de Münchhausen qu'il a écrite à vous et à M. de Podewils, avec quelle vivacité il commence à presser le renouvellement désiré de l'alliance de 1693. Il m'en a écrit dans le même ton, et la copie ci-jointe vous montrera ce que j'ai trouvé à propos de lui répondre, croyant en effet qu'il ne faudra rien précipiter, d'autant plus que le traité mentionné étant regardé comme perpétuel et obligatoire, il suffira jusques à ce que le temps nous éclaircisse sur les vues et les véritablesdispositions des Français et des Anglais. Vous répondrez au susdit ministre de la même manière, mais avec toute la politesse imaginable. Je suis etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.