40. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.
Charlottenbourg, 27 juillet 1740.
Monsieur de Valory. C'est avec plaisir que j'ai reçu la vôtre du 16 de ce mois et celle que M. le Cardinal m'a voulu écrire. Je vous envoie ma réponse, que vous lui adresserez, s'il vous plaît, en l'assurant de ma parfaite estime. Je ne manquerai pas de faire reprendre la négociation commencée par feu le Roi mon père; et pour Sa Majesté Très Chrétienne, je mettrai tout en œuvre pour lui en donner des preuves. Mais quant à l'idée d'un mariage d'une de mes sœurs avec le brave prince de Deux-Ponts, il faut que je vous dise avec franchise que cette alliance me paraît être de nature qu'on ne saurait s'empêcher d'y penser plus d'une fois, y voyant des difficultés presque insurmontables. Je suis avec beaucoup deconsidération votre très affectionné
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.