321. AU MAJOR GÉNÉRAL COMTE DE TRUCHSESS A LONDRES.
Nimptsch, 24 mars 1741.
Monsieur de Truchsess. Ma précédente214-1 vous aura mis au fil d'une affaire fort intéressante, et j'espère que vous exécuterez mes ordres. Vous travaillerez donc de toutes vos forces pour détacher le roi de la Grande-Bretagne de la cabale en question, et pour l'attacher véritablement à mes intérêts, qui ne sauraient être contraires aux siens. Si les offres d'une étroite alliance et de ce que j'ai promis ne suffisent pas, faites-lui une belle perspective de l'acquisition prochaine de l'évêché d'Osnabrück, à laquelle je travaillerai conjointement avec lui. Vous pouvez aussi lui donner assurance d'une cession de mes droits sur l'Ostfrise, s'il veut agir efficacement pour me faire avoir ma satisfaction ici, par la cession de la Silésie inférieure, inclusivement la ville de Breslau. Vous pouvez protester que, jusqu'ici, j'ai encore les mains libres, n'ayant conclu aucune alliance avec la France, nonobstant les avantages qu'elle m'offre; ainsi qu'il dépend du Roi de s'unir avec moi pour notre bien réciproque et pour celui de l'Allemagne et de la religion protestante. J'attends une réponse claire et décisive, pour en régler mes mesures, et je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
<215>214-1 Vergl. oben S. 210 Anm.