389. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BRESLAU.

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Podewils berichtet, Breslau 31. Mai: Schwicheldt hat ihm auf Weisungen aus Hannover erklärt, dass der König von England als solcher einen Vertrag über die Convenienzen seiner deutschen Länder nicht ohne sein britisches Ministerium abschliessen könne. Schwicheldt fragt, ob eine geheime Declaration seines Königs genügen würde, durch die derselbe sich zu binden hätte, die Königin von Ungarn, sollte dieselbe seine Vermittelung zurückweisen, nicht zu unterstützen. „Il m'a

 

dit expressément qu'il me faisait cette insinuation comme de lui-même, quoique j'aie remarqué assez que c'est par ordre qu'il l'a faite.“

 

„Il m'a dit, de plus, en confidence que milord Hyndford a envoyé un courrier à Hanovre pour demander les ordres de sa cour s'il doit encore avec le général Ginkel tenir à Votre Majesté le langage dont la résolution de l'Etat du 24 d'avril parle,255-1 et, à en juger par le discours qu'il m'a tenu, je crois qu'on y pensera plus d'une fois, si l'on ne laisse pas tomber tout-à-fait la proposition de retirer les troupes de Votre Majesté de Silésie, ce qui montre assez qu'on commence d'avoir peur, ou que l'on ne voudra pas tromper moins la reine de Hongrie, qu'on a fait dans le commencement Votre Majesté.“

Trompez les trompeurs.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.



255-1 Vergl. Preussische Staatsschriften I, 305 und unten Nr. 398.