410. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.
[Camp de Strehlen]. 1 juin 1741.
Je serai charmé de vous voir agir le plus vivement du monde à la tête des armées du Roi votre maître, mais je souhaiterais beaucoup que la Bavière voulût commencer le branle, et que la Suède, selon vos promesses, se mît bientôt en état d'agir. Vous savez que ce sont les points sur lesquels roule notre alliance, et que vous en êtes le garant. Faites mille assurances, s'il vous plaît, de ma plus parfaite estime à l'électeur de Bavière, je désire beaucoup de le voir devant ses troupes, et cela pour bonne raison. Ne m'oubliez pas, mon cher Maréchal, et donnezmoi un rendez-vous avec votre grande suite, le plus promptement qu'il vous sera possible. Je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.