426. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE A VERSAILLES.

Camp de Strehlen, 10 juillet 1741.

Monsieur. Je m'attendais à trouver dans votre lettre quelque plan d'opération de guerre, mais j'ai été fort surpris de n'y trouver que des négociations. Je vous déclare donc ici, unefois comme toujours, que vous ne devez vous attendre à rien du tout de ma part, avant que <277>l'électeur de Bavière, ainsi que le roi de France, n'entrent en action, et que vous devez être persuadé qu'il n'y a rien à faire chez moi qu'en agissant Dès que les Français auront passé le Rhin, dès que l'électeur de Bavière aura commencé ses opérations, je donnerai ma voix de mon côté, mais pas autrement, et ne vous donnez aucune peine de me faire changer d'avis, car ce serait mutile. J'espère donc, Monsieur, que vous penserez à remplir vos engagements, après quoi vous serez convaincu que je sais satisfaire aux miens. Je suis etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.