537. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A HANOVRE.
Camp de Kalteck, 2 octobre 1741.
Monsieur mon Frère. J'espère que Votre Majesté sera contente de la façon dont je L'ai servie, et que la neutralité que Lui accorda la France ne laissera pas que de Lui être agréable. Je ne vanterai pas les soins que je me suis donnés, ni les peines que j'ai eues à faire consentir le Cardinal à cette neutralité; suffit que Votre Majesté en jouisse. J'espère que vous n'oublierez pas le service que je viens de vous rendre, qu'il augmentera les égards mutuels et le bon voisinage, et que Votre Majesté me rendra la pareille, si un cas semblable me mettait un jour dans une situation de cette nature. Pour lui ôter tout <365>sujet d'inquiétude, j'ai donné des ordres365-1 pour faire séparer l'armée sous les ordres du prince d'Anhalt, et je La prie de me croire autant qu'on peut l'être, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
365-1 Unter dem 2. October.