<201> et direction seule. Néanmoins, comme je crois convenir que vous informiez le ministre de France de ces détails, pour qu'il reconnaisse d'autant mieux le mauvais caractère du baron de Bernstorff, et combien cet esprit fougueux attire des affaires fâcheuses au Roi son maître par une suite des mauvaises intentions qu'il a contre la France et ses amis et alliés, ma volonté est que vous devez lire vous-même à M. d'Ogier cette dépêche de mot en mot, pour autant qu'elle regarde le différend par rapport au flottage, après lui avoir fait vos instances de vouloir bien vous en garder le secret.
Federic.
Nach dem Concept.
6150. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 28. December: „L'affaire de l'introduction du prince de Thum et Taxis1 ayant excité l'attention de tant d'autres maisons des Princes qui n'ont pas joui jusqu'ici de cette prérogative, que quelques-uns d'eux se sont adressés pour l'obtenir aussi bien à la Diète de l'Empire qu'en particulier à Votre Majesté, savoir les princes de Nassau-Saarbrück, de Waldeck, de Lœwenstein-Wertheim et celui de Schwarzbourg-Rudolstadt, nous avons jugé de notre devoir d'en faire le très humble rapport a Votre Majesté et de Lui exposer avec toute la soumission possible que Ses intérêts semblent demander d'augmenter dans le Collège des Princes le nombre de ceux d'entre les Protestants qui sont a Sa dévotion, et de favoriser, dans ce cas-là, le prince de Schwarzbourg-Rudolstadt, dont la maison, aussi bien par son ancienneté que par son attachement pour la maison royale de Votre Majesté, nous paraît mériter la préférence sur toutes les autres, et qui pourrait contre-balancer en quelque façon les princes créatures de la maison d'Autriche qui depuis un siècle ont été introduits dans le Collège des Princes, et qui outre les différents liens par lesquels ils tiennent à la cour de Vienne, y sont attachés encore par ceux de la religion, tandis que depuis ce temps-là on a soigneusement éloigné du Collège des Princes ceux de la religion protestante, de sorte qu'il n'y a pas un seul prince de cette religion qui ait pu obtenir jusqu'ici l'introduction dans le Collège des Princes de l'Empire.“ | Berlin, 29. December 1753. Das ist Mir einerlei und mögen sie darunter machen, was sie vor Meinen Dienst und Interesse am convenablesten finden. |
1 Vergl. S. 34.