<207> aussi considérable qu'on désire de stipuler, de sorte que, selon lui, la chose a perdu à ses yeux tout son agrément. Vous ne laisserez pas de continuer à vos lieux sur ce sujet et sur d'autres encore qui méritent mon attention, afin de pouvoir m'en faire des rapports aussi intéressants que ceux que j'ai reçus jusqu'à présent à ma satisfaction entière de vous.

Federic.

Nach dem Concept.


6158. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Berlin, 5 janvier 1754.

Soyez assuré du secret que je vous garderai sur la confidence que vous m'avez faite en conséquence du post-scriptum de votre dépêche du 26 dernier.1 Si la cour où vous êtes compte à ce sujet sur le succès de la négociation entre la Russie et l'Angleterre, elle aura tout le loisir d'éprouver sa patience, vu que je sais que ces deux cours sont encore bien différentes par rapport aux conditions touchant la convention à faire, que la première demande de forts subsides, soit en temps de paix qu'en temps de guerre, que l'autre trouve exorbitants et ne veut donner que tout au plus 200,000 livres [sterling]2 une fois pour toutes par rapport aux arrangements à faire pour assembler et entretenir les troupes en Livonie, et ne veut d'ailleurs payer que 300,000 livres3 par an en temps de guerre.

Voilà des avis bien sûrs que j'ai reçus et que je ne vous communique que pour votre direction seule, en attendant que je pourrais vous apprendre le résultat de tout ceci, et que vous continuerez de veiller avec toute l'attention imaginable sur les mesures secrètes que la cour de Vienne prendra.

Federic.

Nach dem Concept.


6159. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Berlin, 5 janvier 1754.

Les rapports que vous m'avez faits depuis le 18 jusqu'au 25 dernier, m'ont été fidèlement rendus, au sujet desquels je suis bien aise de vous dire que c'est avec bien de la satisfaction que j'ai appris que M. d'Ogier4 commence à ouvrir les yeux sur les mauvaises intentions du baron de Bernstorff et sur sa duplicité et sa façon d'agir pour brouiller le Roi son maître avec ce qu'il a d'alliés et d'amis, afin de l'entraîner, même contre son gré, dans le parti contraire. Vous con-



1 Ueber ein Project des Grafen Salaburg binnen sechs Wochen ein Heer von 50,000 Mann in kriegsfertigen Stand zu setzen.

2 Vergl. S. 195 (Article secret).

3 Vergl. Artikel 6, S. 194.

4 Vergl. S. 157.