<328> moi, par le canal connu. Il me tarde d'avoir surtout bientôt celles qui regardent la négociation du sieur Guy Dickens à Moscou touchant le contre-projet1 de la convention des subsides entre l'Angleterre et la Russie que, selon toutes mes conjectures, je crois être accepté par l'impératrice de Russie.
Federic.
Nach dem Concept.
6332. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 14. Mai 1754.
Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Wohin des Fürsten von Taxis Liebden sich gegen den Etatsmininister Graf von Gotter wegen künftiger besserer Erfüllung2 des zwischen Mir und ihm in anno 1722 getroffenen Weseler Postrecess herausgelassen und anheischig gemacht hat, solches werdet Ihr aus dem abschriftlich beiliegenden Bericht des letzteren mit mehrerm ersehen, und will Ich, dass Ihr das deshalb vorgeschlagene Schreiben an gedachten Fürsten auf das fordersamste dahin besorgen, auch mit gedachtem Graf von Gotter das nöthige Concert nehmen sollet, damit erwähnter Fürst wegen seiner gethanen Versprechen sogleich bei dem Worte genommen werde, auch seinen deshalb Bevollmächtigten dergestalt nach Berlin absende, damit dieser mit Anfang des kommenden Monats Juli allda eintreffen müsse und alles sodann reguliret werden könne. Ich bin Euer wohlaffectionirter König
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
6333. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A COMPIÈGNE.
Potsdam, 14 mai 1754.
Je ne doute pas que M. de Saint-Contest ne soit informé de ce que mes lettres de Vienne m'assurent, savoir que la cour de Vienne exige avec les Puissances maritimes que la cour de Munich3 mette ses troupes pour le moins au nombre de 10,000 hommes, pour s'en servir, quand et où on en aurait besoin. J'en conclus que, dès que le nouveau Parlement aura pris la consistance requise, les cours alliées aux Autrichiens se développeront, et qu'on verra alors plus clair dans tous leurs projets cachés. Et bien que je sois persuadé qu'il n'y en aura rien à appréhender dans le courant de l'année présente, je crois cependant avoir tout lieu de présumer qu'à moins qu'il n'arrive quelque évènement non attendu encore, la cour susdite éclatera dans l'année qui vient ou au moins dans deux ans d'ici. Elle trahit trop ses vues et les projets qu'elle embrasse, qui ne sont autres que d'obtenir de l'argent de l'Angleterre cet hiver et de se mettre en force de tous côtés pour pouvoir l'été prochain pousser avec vigueur son plan concerté.
1 Vergl. S. 192.
2 Vergl. S. 306.
3 Vergl. S. 315. 329.